«New Body Line» au marché alternatif de la bourse

La société «New body line», spécialisée dans le textile et l’habillement, a annoncé jeudi, son introduction au marché alternatif de la bourse.

Elle a précisé être “la première entreprise du secteur textile à entrer dans la côte de la bourse du Tunis qui compte désormais 62 sociétés”.

Cette introduction a été célébrée lors d’une cérémonie, organisée jeudi au siège de la bourse, au cours de laquelle le ministre de l’industrie, Mehdi Jemâa et le PDG de New Body line, Karim Rejeb ont sonné à 10 heures, la cloche pour marquer le démarrage de la cotation du titre de la société, en présence des dirigeants de la bourse de Tunis, du dépositaire central et des sociétés d’intermédiation en bourse.

L’entreprise a procédé à son introduction en Bourse, à travers l’ouverture de son capital à hauteur de 41,67%, par l’émission de nouvelles actions dans le cadre d’une augmentation de capital et la cession d’actions anciennes au moyen d’une offre publique au prix ferme de 8,5 dinars l’action et d’un placement garanti au même prix.

L’offre au public qui a mobilisé 10 837 nouveaux actionnaires, a connu un vif succès avec une demande qui a atteint environ 14 fois le montant offert. Par ailleurs, la placement garanti a été souscrit par 14 institutionnels (OPCVM et autres). New Body Line a pu ainsi lever 13,38 MD sur le marché. La capitalisation boursière de la société au jour de l’introduction est de 32,13 millions de dinars. Selon le PDG de la société, ce montant lui permettra de financer son plan d’affaires pendant les cinq prochaines années dans le but d’attirer de nouveaux clients, au delà de la sphère traditionnelle de l’entreprise et d’améliorer ainsi son positionnement sur le marché international.

Pour sa part, le ministre de l’industrie s’est déclaré optimiste quant à l’avenir du secteur textile, qui « malgré la mauvaise conjoncture économique internationale, a pu maintenir ses indicateurs au vert. Mais l’enjeu actuel du secteur textile est de gagner la confiance des clients après les turbulences qui ont accompagnées la révolution du 14 janvier, ce qui nécessite le rétablissement de la sécurité dans le pays».