« Les parties prenantes du dialogue national se sont mises d’accord sur certains points entravant la rédaction et l’adoption de la Constitution, a annoncé, mardi, le porte-parole officiel de la présidence de la République Adnen Mansar.
« Ce dialogue se veut un moyen pour aboutir à la majorité des deux tiers pour adopter la Constitution et éviter le recours au référendum », a-t-il indiqué lors d’une conférence, ajoutant que les partis participant au dialogue doivent « respecter leurs engagements », alors que les partis n’ayant pas pris part à ce dialogue sont appelés à prendre des positions constructives ».
« Nous ne voulons pas que les efforts de l’Assemblée nationale constituante (ANC) soient dépensés en vain », a-t- il soutenu, faisant remarquer que le dialogue national sera suspendu, mercredi et jeudi, afin de permettre à la commission d’experts d’émettre leurs propositions concernant la nouvelle loi électorale.
Le dialogue national a démarré, mi-avril, avec la participation des partis de la Troïka, du Parti Républicain, de l’Alliance démocratique, du Parti Al-Moubadara et du parti Al-Amen.
Le Mouvement Nidaa Tounes s’est retiré du dialogue, tandis que le parti Al-Aridha s’est dissous. Les recommandations issues du dialogue national de la Présidence de la République seront soumises au dialogue national de l’UGTT prévu mi-mai, l’objectif étant de parvenir à des consensus qui seront par la suite présentés à l’Assemblée nationale constituante.