A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a manifesté, ce vendredi 3 mai 2013, sur l’avenue de Mohamed V, appelant au droit à la liberté d’expression.
Des journalistes, des blogueurs et des représentants de la société civile ont scandé des slogans pour dénoncer les atteintes à la liberté de presse et alerter l’opinion publique contre les tentatives du gouvernement de contrôler les médias.
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Dans ce contexte, Kamel Laabidi, ancien président de l’Instance nationale pour la réforme de l’information et de la communication (INRIC), a exprimé, lors d’une interview accordée, vendredi 26 avril 2013, à radio Express Fm, ses craintes sur la liberté de la presse en Tunisie.
L’article 121 du projet de la Constitution prévoit le retour de la censure par le biais de la création d’une instance pour les médias, a-t-il dit.
Ce projet comporte, selon lui, au moins 12 articles qui peuvent mener les journalistes en prison pour des critiques faites à l’encontre des membres du gouvernement.
Intervenant, ce vendredi, sur radio Shems FM, Neji Bghouri, membre du SNJT, a indiqué que le nombre de journalistes victimes d’agression est de 196 au cours de la période de mai 2012 à mai 2013, soit 9 agressions par mois.
Selon lui, les agressions sont l’oeuvre des milices des Ligues de protection de la révolution et des corrompus.
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