Faut-il destituer le président Abdelaziz Bouteflika en invoquant l’article 88 de la Constitution algérienne ? La question est désormais posée par Ali Yahia Abdenour, porte-parole de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie(CNCD), lors d’une conférence de presse tenue, dimanche 28 avril 2013 à Alger.
« Lors de son discours, le président a donné une image pathétique d’une personne usée par la maladie, incapable d’assurer sa fonction. L’article 88 est peut-être la solution », explique Ali Yahia Abdenour.
A propos de l’article 88
La loi fondamentale du pays, amendée en décembre 1996 par Liamine Zeroual puis en novembre 2008 par Abdelaziz Bouteflika, stipule dans son article 88 que « lorsque le président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions, le Conseil Constitutionnel, se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à l’unanimité, au Parlement de déclarer l’état d’empêchement. »
Il est à rappeler que le président Bouteflika a été hospitalisé d’un AVC samedi 27 avril 2013 à Paris.
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