L’Assemblée Nationale constituante (ANC) a approuvé, samedi, en plénière, un projet de loi relatif à un accord de crédit d’une valeur de 125 MD, conclu, le 25 septembre 2012, entre la Tunisie et le Fonds Saoudien pour le Développement.
Le montant de ce prêt sera consacré au cofinancement du projet du “réseau de transport du gaz naturel”, moyennant un coût global de 880 MD.
Ce prêt remboursable sur 20 ans, à travers des tranches de 6 mois, dont 5 délais de grâce, est d’un taux d’intérêt de l’ordre de 2% par an.
Le projet du transport du gaz sera réalisé par la STEG dans le but de développer le réseau actuel et assurer l’approvisionnement des régions de l’ouest en gaz naturel.
Sa réalisation permettra d’économiser davantage d’énergie et de remplacer les autres carburants par le gaz, ce qui ne manquera pas de contribuer à la protection de l’environnement.
Concrètement, le projet prévoit, dans une première étape, l’installation de 1713 km de gazodus entre les villes de Tunis, Béja, Jendouba et Dahmani (gouvernorat du Kef). Il sera étendu, dans une étape ultérieure, aux villes de l’Ouest de la Tunisie.
Présent à la séance plénière de samedi, le ministre de l’industrie, Mehdi Jomâa, a précisé que ce projet s’inscrit dans le cadre d’un plan directeur pour le transport du gaz (2009-2016), faisant remarquer que sa première étape, qui s’étalera sur la période 2012-2015, portera sur l’installation de 210 km de gazoducs pour un coût de 151 MD.
La deuxième, quant à elle, prévoit l’extension du réseau jusqu’aux régions de Dahmani, Tajerouine (le Kef) et Feriana (Kasserine), soit sur une ligne de 185 Km, moyennant des financements de l’ordre de 135 MD.
Le projet comprendra, ensuite, une troisième phase qui consiste à installer un pipeline entre la ville de Tunis et le gouvernorat de Bizerte pour un coût de 178 MD.