“La justice pénale internationale” a été au centre d’une table ronde, tenue samedi à la maison de l’avocat à Tunis à l’initiative de l’ordre des avocats de Tunisie et de la délégation régionale du comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Tunis.
“Le sujet de la justice pénale internationale est d’actualité et d’acuité”, a précisé Dr Ameur Zemali, conseiller du CICR pour les affaires du monde islamique, basé à Amman, dans une déclaration à l’agence TAP.
“Ce sujet s’impose suite à l’émergence de multiples problèmes humanitaires dans le monde entier et la poursuite des crimes et des violations du droit international humanitaire”, a-t-il expliqué.
Des tribunaux internationaux ont été, selon Dr Zemali, créés pour renforcer la justice pénale internationale, dont le tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, le Rwanda outre la mise en place de tribunaux hybrides et la création de la cour pénale internationale.
Evoquant la situation dans le monde arabo-musulman, M. Zemali a indiqué que la région “fait face à des conflits récurrents”, incitant les avocats à s’y intéresser en se penchant sur l’axe humanitaire et juridictionnel.
Présentant les activités du CICR dans le monde et en Tunisie, M.Jean Michel Monod, délégué régional du CICR à Tunis, a noté qu’il s’agit d’une organisation impartiale, neutre et indépendante ayant une mission exclusivement humanitaire de protection de la vie et de la dignité des victimes des conflits armés et d’autres situations de violence.
Créé en 1863, le CICR oeuvre au renforcement des principes humanitaires universels. La délégation régionale du CICR à Tunis a été mise en place depuis septembre 1987.
En Tunisie, le CICR a entrepris plusieurs actions, dont une intervention médicale lors des grèves de la faim des détenus, des actions d’assistance médicale dans 4 prisons et une réhabilitation de cellules dans des prisons incendiées avec installation d’un système anti-incendie.