Placé sous le signe “l’autorité souveraine du juge en matière d’exécution des décisions de justice”, le 6ème congrès de la chambre régionale des huissiers de justice relevant de la circonscription de la cour d’appel du Kef, tenu, vendredi, a été l’occasion d’examiner les questions liées à l’adoption de la loi régissant la profession de huissier de justice et l’impératif qu’il y a à faciliter l’exécution des décisions de justice.
Prenant la parole, le président de la chambre régionale sortant, Abdelaziz Belkaid, a affirmé que les revendications du corps des huissiers de justice s’articulent autour de “l’adoption de la loi régissant le secteur et la nécessité d’apporter l’aide nécessaire lors de l’exécution des décisions de justice, en raison du refus des citoyens de les exécuter de leur propre chef”.
La dérive sécuritaire que connaît la Tunisie post- révolution a fait que l’exécution des décisions de justice soit une tâche ardue à entreprendre et a eu un impact financier sur l’économie nationale, a-t-il relevé.
Lors de l’examen du rapport moral de la chambre, l’accent a été mis sur les difficultés rencontrées par les huissiers de justice lors de l’exercice de leurs fonctions ainsi que la protection juridique nécessaire contre les dépassements et les abus.