Des citoyens de la délégation de Nefza (Gouvernorat de Béja), en particulier les habitants de la zone de Zouara, ont fait part de leurs soucis face à “l’exploitation outrancière des forêts de pignons à Zouara.
Ils ont critiqué les investisseurs bénéficiaires des appels d’offres relatifs aux arbres de pignons, surtout après avoir remarqué les coupes intenses effectués sur ces arbres.
A ce propos, le chef de la direction des forêts au gouvernorat de Béja, Ridha Ghribi, a expliqué, dans une déclaration à la correspondante de l’agence TAP dans la région que “les forêts de pignon de Zouara dont la création remonte aux années soixante pour fixer les monticules de sable, sont touffues avec près de 2000 arbres par hectare, ce qui nécessite de diminuer leur nombre de près du tiers lorsqu’ils vieillissent, afin de les remplacer par d’autres plus jeunes”.
Il a ajouté que “ces arbres sont exploités économiquement pour fournir des quantités de bois, à travers des appels d’offres publics, au niveau national pour choisir les bénéficiaires qui paient des prix importants pour les exploiter”.
Le responsable régional a, en outre, souligné que la coupe de ces arbres de pignon à Zouara “ne se déroule pas d’une manière anarchique”, évoquant, dans ce sens, “le recul du rendement de ces arbres, au cours des dernières années, avec une production minime de pignons”. Il a proposé la création d’associations forestières en vue de faire participer les habitants des forêts au système d’exploitation de leurs richesses et de leur consacrer une partie des surfaces concernées par les appels d’offres, conformément à leurs moyens financiers.