Le site Nawaat, dans un article publié mardi 26 mars 2013, révèle l’existence d’une unité de sécurité parallèle, à l’Aéroport Tunis-Carthage, liée au mouvement Ennahdha.
L’investigation est menée par le journaliste Walid Majri, qui a constaté une mutation collective rapide des officiers de l’unité de protection de l’aéroport, sous la direction d’Abdelkarim Laâbidi.
Au fil de l’enquête, le journaliste a découvert que ce dernier était impliqué dans un trafic de devises dans le milieu de la boxe et a dû se réfugier à Dubaï. Son dossier a été classé, ce qui lui a permis de regagner le ministère de l’Intérieur.
Selon des témoignages recueillis, au sein de l’aéroport, ces unités parallèles liées au mouvement Ennahdha auraient pour mission la sécurité des membres des ligues de protection de la révolution, l’entraînement aux arts de combat des combattants tunisiens pour leur départ en Syrie et en Libye, la surveillance des leaders de l’opposition, la permission aux prédicateurs accusés de terrorisme d’entrer sur le sol tunisien.
Le journaliste a également cité les pressions subies par un agent de douane de la part d’une personne prétendant chargée du protocole au mouvement Ennahdha, lors de la vérification des visas.
Pour en savoir plus, le journaliste a rencontré le responsable de l’unité de protection de l’aéroport Tunis-Carthage, Abdelkarim Laâbidi. Ce dernier a rejeté en bloc les accusations portées contre lui et accuse des responsables travaillant pour le ministère de l’Intérieur de porter atteinte à sa réputation.
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