Un sit-in d’une heure, a été observé, mardi, devant les districts de la sûreté, de la garde nationale et de la protection civile, à l’Ariana, pour protester contre les multiples agressions visant les agents de ces différents corps de métiers, ainsi que pour revendiquer la promulgation d’une loi qui les protège contre les risques professionnels.
Les protestataires réclament, également, l’augmentation de la prime de risque surtout après les dernières agressions qui ont coûté la vie à certains de leurs collègues, dénonçant la violente agression contre le brigadier-chef Mustapha Ben Fraj, à Bizerte, au moyen d’une hache, ainsi que la mort d’une fonctionnaire de la garde nationale, Maroua Brini, percutée par une voiture.
Ils ont dénoncé, également, les mauvaises conditions de travail et les menaces auxquelles ils sont confrontés quotidiennement.
Le secrétaire général du syndicat régional des forces de sûreté intérieure à l’Ariana, Noureddine Sifi a affirmé que, jusqu’à, présent les négociations avec les autorités de tutelle n’ont abouti à aucun résultat satisfaisant, soulignant l’engagement du personnel de la sûreté à rester à l’abri des tiraillements politiques.
Le syndicat national des forces de la sûreté intérieure avait appelé, dans un communiqué, à un rassemblement de protestation d’une heure (de 10h à 11h) les 26, 27 et 28 mars, devant les districts de la sûreté, à Tunis et dans les régions, ainsi qu’au port du brassard noir et à une minute de silence à la mémoire de leur collègue Maroua Brini décédée, vendredi dernier.