Le secrétaire général du mouvement Echaâb, Mohamed Brahmi a affirmé mardi à Dar Edhiafa à Carthage que son mouvement ne participera à aucun gouvernement que sur la base d’un programme clair pour la suite de la période transitoire et la période post-électorale.
La rencontre avec Ali Larayedh, qui avait été chargé de constituer un nouveau gouvernement, “offre l’opportunité pour affirmer que le système des quotas dans la répartition des portefeuilles ministériels ne peut résoudre le problème” a soutenu M. Brahmi.
“Les facteurs de la crise politique dans le pays sont encore présents. Le remplacement des responsables tout en maintenant la même politique ne peut aboutir aux résultats escomptés et satisfaire les attentes du peuple tunisien”, a-t-il encore affirmé.
“Nous sommes attachés à une modification des politiques adoptées avant de procéder à un changement des personnes”, a- t-il précisé.
Le secrétaire général du mouvement Echaab a aussi indiqué avoir transmis à M. Larayedh la position du parti qui “considère que le succès d’un gouvernement résulte d’un dialogue national auquel prennent part toutes les forces qui soutiennent les objectifs de la révolution, dont les composantes de la société civile, les partis, les organisations et les personnalités nationales”, a-t-il encore dit.
“Nous estimons que l’initiative de l’Union générale tunisienne du travail appelant à un dialogue national peut se situer dans ce processus”, a-t-il soutenu.
DI/TAP