Les difficultés que rencontrent les associations de micro-crédit en Tunisie et les moyens de s’adapter aux règlementations régissant les activités de ces établissements de micro-finance, notamment, le décret-loi 117, ont été, samedi, au centre de l’assemblée générale de la Fédération tunisienne du développement et du micro-crédit, a constaté une journaliste de TAP.
Une quarantaine de représentants de ces associations, parmi plus de 200 associations actives, ont pris part à cette assemblée qui doit trancher la question de l’amendement du statut de la Fédération. Cet amendement permettra à la fédération d’être représentative des associations de micro-crédit et de défendre les intérêts de la profession auprès des autorités publiques et des parties étrangères, selon M.Salah Dhibi, son président.
Pour cet expert comptable, le secteur fait face à des difficultés liées, d’une part, à la situation générale dans le pays où la transition démocratique est en crise, notamment, depuis l’assassinat, le 6 février, de l’opposant Chokri Belaid, et d’autre part, à la nécessité pour les associations de micro-crédit de répondre aux dispositions du décret loi 117 dans les délais de mise en application sont prévus, par les autorités, avant novembre 2013.
Le décret loi 117 exige des associations de micro-crédit, un capital de 200 mille dinars alors que plusieurs associations sont incapables de fournir, toutes seules, ces fonds, à moins d’accepter la fusion avec d’autres associations.
D’après M. Salah Dhibi, ces associations de micro-crédits, ont bénéficié, en 2012, de 46 millions de dinars pour le financement de leurs projets contre 70 millions prévus initialement par le gouvernement.
Seules 190 associations parmi 280 associations déclarées ont pu avoir des activités en 2012, a-t-il dit
DI/TAP