
Ou bien il aménage d’une manière ou d’une autre son équipe gouvernementale pour qu’elle puisse se consacrer à l’essentiel en cette fin de période de construction des institutions pour ne pas dire provisoire, et là devant l’ANC il définit « en tant que chef de la majorité» à nouveau les urgences auxquelles l’ANC et le gouvernement doivent répondre.
Ces urgences ne sont pas mille et une chose :
-L’adoption de la nouvelle Constitution,
-La loi électorale,
-La haute instance pour les élections,
-La haute instance pour les médias,
-Finir avec les volets les plus urgents en matières de justice transitionnelle, à savoir, le dossier des martyrs et blessées de la révolution, du bassin minier, des prisonnier(e)s politiques qui ont payé de leurs vies ou ils/elles étaient exclu(e)s du droit à la dignité (du travail),
-Continuer la lutte contre les violences (terrorismes, violences urbaines, contrebandes…),
-Continuer à développer et à suivre les projets en matière économique et de développement.
La Tunisie, l’économie tunisienne ne peuvent pas se permettre un pose (gérer les affaires courantes de l’Etat), non on doit penser à la saison touristique été 2013, bien préparer les conditions des examens de fin d’année scolaire bac…, bien préparer la rentrée 2013/2014… Dans une période dite provisoire, il n’y a rien de provisoire, il faut au moins préparer le terrain juridique et réglementaire pour des possibles meilleures situations à notre peuple; l’investissement domestique et extérieur à besoin de cet environnement de sécurité et de bonne volonté de part et d’autre.
Ben Ali « harab »et vive la société des droits, du droit, de justice et de démocratie, et j’espère que les prochaines élections seront un moment de débat et de contre-débat. Il faut déclarer la fin des tiraillements, et arrêtons la casse. « Ben Ali harab ».
Commentaire de Mandhouj Tarek Tunisie – Remaniement ministériel : Jebali n’est pas obligé de passer par l’ANC




