Le syndicat des magistrats et l’Ordre des avocats tunisiens ont insisté, mercredi, sur la “solidité des relations historiques entre les deux corps, basées sur le respect mutuel”.
Dans un communiqué commun publié sur fond des incidents survenus dans les tribunaux de première instance de Tunis et Béja, les deux structures rejettent les “tiraillements” au sein de la famille judiciaire qui “portent préjudice aux relations entre les différents corps du secteur” et “entravent la marche de la justice et le processus de transition démocratique”, dénoncent-elles encore.
Appelant à intensifier le dialogue à travers les structures représentatives des magistrats et des avocats “pour développer les relations de coopération dans le sens de la consécration de l’indépendance du pouvoir judiciaire”, les deux structures ont décidé d’organiser des réunions mixtes périodiques et des conférences scientifiques communes pour “rétablir les anciennes traditions”.
Des avocats ont protesté, la semaine écoulée, devant le tribunal de Béjà contre la décision d’un juge d’instruction de déférer l’un de leurs collègues devant la justice. Ils ont également revendiqué l’ouverture d’une enquête sur la base de “soupçons de corruption” pesant sur l’un des magistrats.
DI/TAP