« La troisième année de la révolution sera ponctuée par la fin de la rédaction de la première Constitution démocratique en Tunisie, où Islam rime avec modernité », a affirmé, vendredi, le président du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi.
« L'Islam est synonyme de justice et de liberté et ne s'oppose pas au pluralisme et à la démocratie » a-t-il lancé lors d'un meeting populaire à Raoued (gouvernorat de l'Ariana).
« La révolution de la Tunisie n'a jamais était la révolution d'un leader ou d'un parti quelconque, mais il s'agit bien de « la révolution de tout un peuple, à laquelle ont participé des islamistes », a-t-il clamé devant des partisans d'Ennahdha, ajoutant que tous sont tenus à préserver la révolution et à la protéger contre « les ennemis du pays ».
Par ailleurs, Ghannouchi a indiqué que tous ceux qui ont causé du tort au peuple tunisien seront jugés, en 2013, dans le cadre de la justice transitionnelle, mettant l'accent sur l'impératif de s'efforcer de restituer les avoirs spoliés au service du développement.
D'autre part, il s'est prononcé contre toute forme de violence et a appelé les « jeunes salafistes » à s'armer de l'argument convaincant et du dialogue à la place des accusations de mécréance et des menaces de mort.
DI/TAP
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