"La nouvelle constitution doit refléter les aspirations des Tunisiens, ouvrir une nouvelle ère de démocratie, de pluralisme et de cohabitation pacifique et rompre avec l'injustice et la dictature", ont souligné, dimanche à Siliana, les participants au dialogue national sur l'avant-projet de la constitution.
Elle doit, également, ont-t-ils affirmé, consacrer les principes universels des droits de l'homme, la primauté de la loi, le caractère civil de l'Etat, le rejet de la régression intellectuelle ainsi que l'incrimination de la normalisation avec l'entité sioniste. Ils ont, en outre, revendiqué la révision du classement des articles pour éviter la redondance, soulignant la nécessité de préciser certaines expressions qu'ils ont qualifiées de "vagues et ambiguës" pour éviter une fausse interprétation des textes.
Certains intervenants ont recommandé d'élargir les prérogatives du Président de la République et de trancher définitivement sur la nationalité du candidat à la présidentielle.
Les intervenants ont souligné la nécessité de tenir compte des suggestions proposées lors de l'élaboration du document final de la constitution critiquant, dans ce sens, le rendement de l'assemblée nationale constituante. A noter que le dialogue national sur le projet de la constitution organisé par l'ANC en coordination avec le Programme des Nations Unies pour le développement a démarré le 23 décembre 2012 et se poursuivra pendant les deux prochaines semaines dans le reste des gouvernorats à raison de 6 régions par semaine.