
Les accusés dans cette affaire, en état d’arrestation, sont Ammar Boukhris, chef du poste de la garde nationale de Menzel Bouzayane, et Moncef Ben Marzouga, sergent-chef au même poste, ont comparu à l’audience, ainsi que les agents, en état de liberté, Montasser Touhami, Walid Malleh, Miled Nasri et Sofiène Mtibaa.
La cour a, en outre, rejeté la demande de renvoyer le dossier au ministère public pour adresser l’accusation à d’autres et celle de mise en liberté provisoire des deux accusés Ammar Boukhris et Moncef Ben Marzouga, ce qui a provoqué un mouvement de protestation de membres de leurs familles qui assistaient à l’audience. Lors des délibérations du tribunal, une bousculade et des altercations ont eu lieu entre les proches des accusés et des victimes qui ont scandé des slogans contre le gouvernement et l’institution militaire. Deux parmi eux ont été arrêtés en vue de leur interrogatoire pour des chefs d’accusation concernant “l’atteinte à l’institution militaire et la dévalorisation de l’intégrité de l’armée”, selon les informations fournies par une source militaire à la correspondante de l’agence TAP.
WMC/TAP




