Le gouverneur de Nabeul nie avoir intervenu dans la composition des délégations spéciales dans la région

Le gouverneur de Nabeul, Mahmoud Jaballah, a nié avoir intervenu dans la désignation des membres des délégations spéciales notamment celles de Nabeul et de Hammamet qui viennent d’être installées, sur fond de contestation dans le milieu politique et syndical ainsi que par des représentants de la société civile.

Le gouverneur a affirmé, lors d’un point de presse, mercredi à Nabeul, que ”la composition des délégations spéciales a été décidée en accord avec les membres de l’assemblée nationale constituante et que la voie était ouverte à tous les partis politiques”.

Il a ajouté que s’il n’ y a pas eu unanimité autour de la désignation des membres des délégations spéciales, cela ne signifie pas qu’il n’y a pas eu consensus”, précisant que son rôle s’est limité à la simple coordination.

Il a insisté sur la nécessité d’éviter les tiraillements politiques car l’action municipale est au service du citoyen et de la ville.

De son côté, le secrétaire général du gouvernorat, a indiqué que six délégations spéciales ont été installées jusqu’à présent dans le gouvernorat de Nabeul qui compte 24 municipalités. Il a ajouté que la délégation spéciale de Grombalia sera installée le 13 novembre courant.

De nouvelles listes des membres de quatre autres délégations spéciales seront annoncées prochainement, a-t- il dit. Il s’agit de Korba, Tazarka, Kélibia et Tékelsa.

Le secrétaire général du gouvernorat a indiqué, par ailleurs, que l’exécution des projets municipaux rencontre certaines difficultés et une coordination est établie pour les résoudre.

Les partis El Massar et Al Joumhouri, et le Front populaire, ainsi que l’Union générale tunisienne du travail et des représentants d’associations du gouvernorat de Nabeul avaient critiqué, samedi dernier, lors d’une conférence de presse, les autorités régionales, estimant qu’elles avaient “pris fait et cause pour le parti Ennahdha aux dépens des autres partis politiques représentés ou non à l’Assemblée nationale constituante et qu’elles n’étaient pas ouvertes aux autres composantes de la société civile”.

Ils avaient ajouté que le gouverneur de la région “est consensuel seulement en parole, dénonçant ses pratiques partisanes dans la proposition des membres des délégations spéciales”.

WMC/TAP