Eh oui, les seniors des partis politiques tunisiens, ceux qui gouvernent et ceux qui s’opposent ont tous été conviés à la réception organisée jeudi 1er novembre à l’occasion de la fête nationale de l’Algérie et rassurez-vous, ils ont été très courtois les uns envers les autres, bercés par le patrimoine musical algérien et tunisien joué et chanté par la troupe “Al Azifat”. Ne dit-on pas que que la musique adoucit les mœurs ?
Rached El Ghannouchi, en “homme de devoir et de pouvoir” serait arrivé parmi les premiers rejoint par MBJ et BCE. L’Algérie qui joue un rôle phare sur le plan international et sur le continent africain en général et particulièrement maghrébine se positionne de plus en plus en tant que leader à l’échelle géostratégique. C’est ce qui explique d’ailleurs, et au delà des relations d’amitié historiques qui lient la Tunisie à l’Algérie, la présence des hauts dignitaires tunisiens de tous bords. Des représentants des partis politiques allant d’Al Jabhaa al Chaabia à Al Joumhouri, en passant par Nida Tounes Al Moubadara et autres partis d’obédience Destourienne.
Ainsi, nous avons vu débarquer les Kamel Morjene, Mohamed Jegham, Mohamed El Kilani, Hamma Hammami, Chokri Belaïd, Yassine Ibrahim, Mehdi Belgharbia, Taieb Baccouche, Hédi Baccouche, Ridha Belhaj, Khemaies Ksila ainsi que des figures médiatiques et quelques représentants de la communauté d’affaires.
Belle réussite que cette réception présidée par un ambassadeur rompu au protocole et à la diplomatie et bel exercice qui devrait inspirer notre ministre des Affaires étrangères.
A.B.A