Une personne est morte du virus du Nil occidental (VNO) dans le sud de la province d’Alberta. Il s’agit du premier cas mortel lié au virus depuis 2007 au Canada. Dix cas d’infection au virus du Nil ont été rapportés en Alberta au cours de l’année, dont sept dans le sud de cette province.«C’est avec tristesse que nous avons remarqué cette année en Alberta que le virus du Nil occidental pouvait causer des maladies graves et même la mort» — Dr Gerry Preddy, médecin-conseil de santé publique, Services de santé d’Alberta.
En date du 29 septembre, l’Agence de la santé publique du Canada dénombrait 386 infections au VNO pour l’année 2012. Ce nombre était de 102 en 2011.
Ses symptômes les plus graves peuvent comprendre l’apparition rapide d’une céphalée sévère, une forte fièvre, des raideurs au cou, de la nausée, de la difficulté à avaler, des vomissements, de la somnolence, de la faiblesse musculaire et la paralysie.
Les décès dus à une infection par le virus du Nil occidental ont continué à augmenter la semaine passée aux Etats-Unis, comme le nombre des personnes infectées. Dans l’ensemble du pays, 3.545 cas au total avaient été enregistrés depuis le début de l’année au 25 septembre contre 3.142 une semaine avant, soit une augmentation de près de 13%, en nette baisse par rapport à l’évolution enregistrée précédemment (+30%), ont précisé les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Il s’agit toutefois du nombre de cas le plus élevé depuis 2003, soulignent les CDC, qui rappellent que le virus du Nil occidental a été observé pour la première fois en 1999 aux Etats-Unis.
Selon les autorités sanitaires, cette explosion des infections en 2012 pourrait s’expliquer notamment par le dernier hiver particulièrement clément, un printemps précoce et un été chaud.
La Grèce, qui est déjà sous le coup d’une situation économique catastrophique avec un taux de chômage de plus de 25% au niveau national, doit faire face à une nouvelle menace : les maladies infectieuses transportées par les moustiques.
Des espèces de moustiques qui peuvent transporter des infections tropicales comme la malaria, le virus du Nil, le chikungunya et la fièvre de la dengue, apprécient le climat un peu plus chaud apporté par le réchauffement climatique dans certaines régions du sud de l’Europe.
En Grèce on dénombre au 11 octobre 16 décès attribués au virus du Nil. «Pour un pays européen, laisser ce genre de situation se développer et hors de contrôle est très inquiétant» a déclaré Apostolos Veizis, directeur du soutien médical opérationnel de MSF en Grèce.
Les experts des maladies infectieuses en Grèce et au niveau européen sont d’accord pour dire qu’actuellement, au moins en termes de nombre de patients, le problème de la malaria dans le pays est mineur comparé aux autres problèmes du pays.
Près de 59 cas ont été recensés jusqu’à présent en Grèce cette année, dont 48 avaient été importés par des migrants ou des touristes grecs partis en vacances. Les cas de virus du Nil sont environ trois fois plus nombreux, avec 159 pour cette année.