Des journalistes des groupes de presse “Dar Al-Anwar” et “SNIPE – La Presse” ont exprimé, jeudi, leur mécontentement suite au non-respect de leurs directions respectives de la grève générale du 17 octobre dans le secteur de l’information à laquelle avait appelée le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).
Le syndicat de base de “Dar Al Anwar” a souligné, dans un communiqué, la participation de la majorité des journalistes à la grève, et a dénoncé vivement la position de la direction du groupe “qui a fait preuve, une nouvelle fois, de son inimité envers l’action syndicale et s’est comporté envers la grève avec indifférence sous prétexte que la liberté d’expression est garantie, que le seuil des libertés est élevé et que les récentes nominations (dans le secteur) ne la concernent pas”.
Les journalistes Olfa Belhassine, Raouf Essedik et Hédia Barakat ont fait part, dans un communiqué commun, dont une copie est parvenue à la TAP, de leur étonnement quant au contenu éditorial du journal “La presse” daté d’aujourd’hui, estimant qu’il ne reflète pas la décision collective prise lors d’une réunion de la rédaction mercredi matin de participer à la grève. Les journalistes de “La presse” avaient convenu, précise le communiqué, de publier une édition restreinte du journal, se contentant de la couverture de la grève générale dans le secteur, en plus de commentaires et d’articles d’opinion sur la liberté de la presse.
WMC/TAP
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