Aïd El idha – Moutons : L’Algérie largement excédentaire

Par : Autres

Le mouton sera disponible en nombre suffisant pour le sacrifice à l’occasion de Aïd El Adha, a affirmé samedi à Guelma le ministre de l’Agriculture et du développement rural, M. Rachid Benaïssa.

Animant un point de presse en marge d’une visite qu’il a effectuée dans cette wilaya à l’occasion de la Journée nationale de vulgarisation agricole célébrée cette année à Guelma, le ministre a souligné qu’il est dénombré cette année 22 millions de têtes ovines, au moment où les besoins pour la fête de l’Aïd s’élèvent à 4 millions de têtes.

M. Benaissa a déploré le fait que des éleveurs destinent, durant toute l’année, les brebis à la boucherie pour épargner les agneaux et les béliers réservés à la vente pour la fête de l’Aïd, ce qui “réduit la productivité des élevages”.

Le prix du mouton reste pourtant cher, en raison des prix du maïs et de la progression de la désertification, révèle « El Watan ». Résultat : plus de 95 % des moutons, destinés à la fête du sacrifice, « n’ont jamais vu de pâturage ». Et « les acheteurs découvrent qu’ils ont été dupés après l’abattage, lorsqu’ils se rendent compte du taux de graisse élevé que contient le mouton ».

Mais l’autre problème, c’est qu’utilisé avec le colza dans le biocarburant, le prix du maïs s’est envolé et avec lui celui du mouton, qui, en moyenne, s’élève à 40.000 dinars algériens (750 DT), soit une hausse en un an de 30 %.

(Source: APS et ALWATAN)