
M. Mejri a dénoncé “une campagne médiatique sauvage contre les salafistes”, exprimant son étonnement face à la l’activation de la loi anti-terrorisme. “La torture, l’écoute et les agressions perdurent encore”, a-t-il dit.
Il a mis l’accent sur le droit des femmes à porter le niqab (voile intégral), et le droit des étudiants à accomplir la prière dans l’enceinte de l’université. “Les salafistes ne représentent pas un groupe religieux”, a-t-il déclaré, “mais sont des Tunisiens qui ont pris la responsabilité de développer la spiritualité et les valeurs des citoyens.”
Il a formé le vœu de voir les promesses faite par le président Marzouki se transformer en actes, s’agissant notamment de l’abrogation de la loi anti-terrorisme et de la consécration de l’égalité entre tous les Tunisiens sans distinction aucune.



