Le ministère de la justice a précisé que les quatre détenus ayant observé à la prison de Mornaguia une grève de la faim à la suite de leur arrestation le 14 septembre dernier dans les évènements de l’ambassade américaine, ont été répartis selon les normes requises, mais ces derniers ont exprimé leur refus catégorique de cette répartition et exigé leur installation dans des cellulaires.
“Voyant leurs demandes rejetées pour absence de motifs valables, ces détenus ont entamé une grève de la faim”, ajoute le ministère dans un communiqué dont une copie est parvenue lundi à l’agence TAP, soulignant que les grévistes font l’objet d’un suivi médical et psychologique. Selon le président du comité de défense des victimes et détenus Anouar Belhaj Ali, les accusés pourraient écoper d’une sentence allant jusqu’à la peine capitale.
Dans le même contexte, l’avocat de l’un des accusés dans les évènements de l’ambassade américaine, Hafedh Ghodhwen, a souligné que les personnes arrêtées ont été physiquement agressées, tout au long de la période de leur détention et qu’on leur avait ordonné de raser leurs barbes, un ordre qui n’a été exécuté par ces détenus.
WMC/TAP
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