L’équipe de Radio Mosaïque a été surprise par les propos de Slim Besbes, ministre des Finances par intérim, à propos de l’introduction de la Radio dans le groupe de sociétés confisquées par l’Etat. Elle a réagi rapidement en souhaitant voir dans les déclarations du ministre les conséquences d’une méconnaissance des détails de la création et du lancement de la radio et non d’une tentative de provocation ou d’intimidation des médias dans l’objectif de ternir leur image. Ce qui pourrait être justifié par les campagnes lancées à travers des sites électroniques et s’attaquant à de nombreux journalistes.
La direction générale de la chaîne a tenu à préciser que la confiscation par l’Etat touche tout juste 13% des actions qui appartenaient à Belhassen Trabelsi dans la société méditerranéenne de presse et de communication. Une société à responsabilités limitées créée aux fins de l’exploitation commerciale de Radio Mosaïque et laquelle ne pouvait être confisquée en totalité si ce n’est les 13% cités plus haut et cédés volontairement par les responsables de la chaîne en application de la loi sur la confiscation.
Les dirigeants de Radio Mosaïque tiennent également à préciser que la vente et l’acquisition des actions de la société commerciale est soumise à un statut et à des lois commerciales. Ils estiment qu’il y a eu une confusion ou une ignorance des détails du dossier par le ministre des Finances.
Radio Mosaïque a été créée et lancée par Noureddine Boutar entouré d’une équipe compétente et reconnue pour son professionnalisme. Elle a pu ainsi gagner la confiance des auditeurs et imposer la radio à la tête des chaines radiophoniques en Tunisie. La société commerciale n’est jamais intervenue dans son contenu ou sa ligne éditoriale.
L’équipe de Radio Mosaïque se place en dessus des polémiques suscitées par des déclarations non fondées et tient à rassurer ses auditeurs sur sa volonté de maintenir sa ligne éditoriale crédible et objective dans le but de servir l’information juste et fiable en Tunisie.
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