Le bilan des dégâts occasionnés aux forces de sécurité intérieure et à leurs biens ne cesse de s’alourdir. En effet, selon les statistiques du ministère de l’intérieur :
– Pas moins de 15 agents de l’ordre ayant péri au champ de bataille,
– 1362 cas de blessures graves,
– 341 hospitalisations,
– 460 attaques de domiciles d’agents,
– 310 véhicules des polices incendiées,
– 300 postes de police et de la garde nationale attaqués ou incendiés,
– Une centaine d’armes disparues et quelques 140 équipements de télécommunications perdus
Ces dégâts sont provoqués par trois facteurs principaux à savoir : la rage de la révolte populaire après 23 ans de dictature ; la fuite sécuritaire qui s’en est suivie; le défoulement d’un peuple farouchement décidé à prendre sa revanche sur un appareil de sécurité « au cynisme inoubliable ».
Source : La Presse de Tunisie
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