Le bureau du Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR), à Zarzis, a pris en charge l’hébergement du rescapé érythréen, qui a été repêché, au début de la semaine, au large des côtes de Zarzis.
Il tentait de migrer clandestinement vers l’Italie, à bord d’une embarcation pneumatique, à partir de la Libye, avec une cinquantaine d’autres Africains qui avaient tous péri, en raison du mauvais temps, de la faim et de la soif.
Selon la responsable de cette organisation onusienne à Zarzis, le bureau du HCR a loué, jeudi, une maison dans cette ville, pour héberger l’Érythréen qui a quitté l’hôpital régional, en attendant d’étudier son dossier d’asile. La responsable a ajouté que le rescapé ne sera pas conduit au camp de Choucha, à Ben Guerdane, à cause des conditions inadéquates pour l’érythréen dans ce camp de transit installé au profit des réfugiés de Libye, lors de la révolution dans ce pays voisin.
L’Érythréen souffre d’une grande fatigue et de malaise psychique, à la suite des souffrances subies lors de sa mésaventure et de la perte de trois membres de sa famille et d’un nombre important de ses compagnons érythréens et somaliens. Aucun corps n’a pu être repêché, jusqu’à jeudi. Une source de la garde maritime de la région a indiqué qu’il est possible que le naufrage ait eu lieu loin des côtes du gouvernorat de Médenine. Il a ajouté que si l’accident avait eu lieu près du littoral tunisien, l’alerte aurait été lancée.
WMC/TAP
Lire aussi:
Tunisie: De la joie pour les réfugiés de Choucha
20 juin, La Tunisie commémore la journée mondiale du réfugié
Tunisie: Aides financières suisses aux réfugiés de Choucha