La décision du tribunal de première instance de Zaghouan portant sur la suspension de l’activité du centre de Jradou de gestion des déchets industriels dangereux a suscité plusieurs interrogations.
La fermeture pose en effet la question du sort de milliers de tonnes de déchets industriels jetés dans la nature et non traités. La question sera examinée vendredi au cours d’une audience des parties concernées.
Le centre de Jradou de gestion des déchets qui est le premier en son genre en Tunisie et en Afrique, compte deux unités de traitement physionomiques, biologiques, deux réserves pour le stockage des déchets, deux décharges de déchets solides traités et non traités, deux décharges d’eau et un grand laboratoire pour l’analyse des déchets.
Ce centre peut devenir une source de fierté si les normes internationales de protection des droits de l’Homme et de sauvegarde de l’environnement sont respectées, a précisé l’expert en géologie et tectoniques des plaques auprès des tribunaux, Mohamed Sghaier Kaied, ajoutant que certaines normes n’ont pas été adoptées lors de sa construction.
WMC/TAP
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