Dans son rapport sur le secteur de l’Internet, l’INRIC met l’accent sur l’importance de la restructuration de ce domaine et la redéfinition des rôles des différents intervenants (fournisseurs d’accès, opérateurs de télécommunications ) et de rompre définitivement avec les pratiques anciennes de contrôle de la production des contenus, sous couvert de la sécurité informatique.
Malgré les moyens astucieux et complexes utilisés par l’ancien régime pour verrouiller le paysage médiatique, exercer des pressions sur les journalistes et transformer les médias publics en instruments de propagande et de communication gouvernementale, le secteur a enregistré des acquis considérables après la révolution, mentionne l’INRIC avec l’octroi de licences à de nouvelles chaînes de radio et de télévision privées ainsi que de nouvelles autorisations pour de nouvelles publications, outre la dynamique des médias alternatifs et virtuel avec la multiplication des blogs et des journaux électroniques.
Créée après la révolution du 14 janvier en vertu du décret-loi n°10-2011, l’INRIC a pour mission de formuler des recommandations et proposer des textes permettant d’améliorer le rendement des médias et consacrer le droit des Tunisiens à une information objective, libre et pluraliste.