La présidente de la section tunisienne d’Amnesty international Sondès Garbouj, a appelé à la nécessité de respecter le droit au rassemblement pacifique, à la liberté de la presse et la liberté d’expression. “Le droit au sit-in ne signifie pas le recours à la violence et l’atteinte à la liberté d’expression est condamnable”, a-t- elle lancé.
Lors d’une conférence de presse, mercredi, à Tunis à l’occasion de la présentation du rapport d’Amnesty international au titre de 2012 intitulé « Choix et préjudice: les discriminations contre les musulmans en Europe », Sondès Garbouj a indiqué que la section tunisienne d’AI a demandé à l’Assemblée nationale constituante d’inscrire la liberté des médias dans la nouvelle Constitution.
Elle a fait remarquer que les principales violations enregistrées en Tunisie post-révolution concernent la liberté d’expression et l’agression de certains intellectuels, journalistes et défenseurs des droits humains, outre l’atteinte au droit au rassemblement pacifique et l’intervention violente des forces de l’ordre, ainsi que le laxisme du gouvernement dans l’interpellation des parties qui menacent les libertés.
S’agissant du rapport d’Amnesty international au titre de l’année 2012, Garbouj a souligné que 200 cas de discrimination contre les musulmans en Europe d’origine maghrébine ont été enregistrés. Ces atteintes a-t-elle dit, concernent notamment le droit à l’enseignement, à l’emploi, à la pratique des rites religieux et la législation interdisant le port du niqab.
WMC/TAP
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