Le procès contre le patron de la chaîne privée Nessma TV, Nabil Karoui, poursuivi pour atteinte aux valeurs du sacré après la diffusion l’an dernier d’un film jugé blasphématoire, a repris jeudi sous haute surveillance policière.
Un nombre de manifestants de tendance islamiste qui s’est réuni devant le tribunal de première instance de Tunis brandissait divers slogans appelant à la peine capitale pour Nabil Karoui et à la fermeture de la chaîne privée Nessma Tv pour atteinte au sacré .
Nous sommes ici pour vérifier et constater que les instruments internationaux sont bien respectés dans ce procès typique, a déclaré Antoine Garapon, observateur de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH).
Je crois que c’est un test pour les institutions démocratiques en voie d’instauration dans la Tunisie post-révolution, a poursuivi M. Garapon.
De nombreux avocats de la défense et de la partie civile devaient se relayer pour les premières plaidoiries dans ce procès en présence de leaders politiques, bloggeurs, militants et journalistes.
(Source : AFP)
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