
Le ministère indique que les manifestants ont “recouru aux insultes et aux agressions physiques pour forcer le passage vers l’avenue Habib Bourguiba”, ce qui a contraint les forces de l’ordre à les disperser en usant des gaz lacrymogènes, ajoutant qu’ils se sont dispersés dans plusieurs artères parallèles et ont poursuivi leurs tentatives de forcer à nouveau le passage et d’attaquer les forces de l’ordre avec des pierres et des projectiles.
Le communiqué précise que “huit cadres et agents des forces de l’ordre et de la garde national ont été blessés à des degrés différents, ce qui a nécessité leur hospitalisation. Une voiture de police a également été partiellement incendiée alors que les forces de l’ordre ont réussi à procéder à l’arrestation d’un certain nombre d’agresseurs et à la saisie de cocktails molotoves”.
Le ministère ajoute “qu’il oeuvre à protéger le droit à manifester pacifiquement et la liberté d’expression pour l’ensemble des citoyens à condition que les lois et les dispositions en vigueur soient respectées”.
Il est à rappeler que l’avenue Habib Bourguiba et ses artères adjacentes ont connu, lundi, de violentes échauffourées entre les forces de l’ordre et les manifestants, qui ont souhaité commémorer la fête des martyrs du 9 avril au niveau de l’avenue principale, accompagnées d’usage de gaz lacrymogènes, ce qui a été l’origine plusieurs cas d’asphyxie.
WMC/TAP




