La présidence de l’Assemblée nationale constituante (ANC) a condamné les agressions “qui ont ciblé, lundi, à Tunis, certains représentants du peuple, des juristes, des journalistes et des citoyens désarmés, lors d’une marche pacifique marquant la commémoration de la fête des martyrs du 9 avril 1938”, exigeant “l’ouverture immédiate d’une enquête”, selon un communiqué rendu public ce lundi.
L’ANC déplore, dans ce même communiqué, les blessés parmi les agents des forces de l’ordre, considérant qu’il était préférable “instaurer un dialogue constructif avec les parties qui accordent ce genre d’autorisations ainsi qu’avec les organisateurs de cette marche avant sa tenue”.
Elle a, d’autre part, appelé à éviter la violence et la tension dans le cadre “du respect de la loi et de la préservation du prestige de l’Etat, d’une part, et de la garantie des libertés fondamentales, dont la liberté de manifestation pacifique, de l’autre.” La présidence de l’Assemblée relève que la réussite du processus transitionnel et la rupture définitive avec la répression est tributaire de la réalisation de la concorde, loin de ce qu’elle a qualifié de “bipolarité” qui constitue “une menace pour l’unité de la nation”.