Rencontrant, mercredi, les membres de la commission des droits et des libertés de l’Assemblée nationale constituante, la présidente de la section tunisienne d’Amnesty international (AI) Sondes Guerbouj, a affirmé que la ” la peine de mort ne sied pas à la Constitution tunisienne après la révolution”, parce qu’elle est une punition inhumaine contraire aux droits individuels fondamentaux garantis par les chartes internationales.
Elle a suggéré d’inscrire dans la Constitution, l’abolition de la peine capitale et la lutte contre la violence à l’égard des femmes dans le milieu familial, en particulier, le viol conjugal. Ces propositions ont suscité un débat exhaustif au sein de la commission au regard des références civilisationnelles et religieuses.
Elle a appelé également à la réforme des systèmes sécuritaire et judiciaire compte tenu de leur rôle dans la réalisation de la justice transitionnelle.
WMC/TAP
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