Les forces de sécurité sont astreintes aux principes républicains et “ne protègent aucune appartenance politique ou catégorie particulières” a affirmé le représentant du ministère de l’intérieur au cours de la rencontre périodique de la cellule de communication au palais du gouvernement, vendredi, à Tunis.
Evoquant le retrait du drapeau à la faculté de lettres, des arts et des humanités de la Manouba, “un acte condamnable selon tous les critères”, il a rappelé qu’une “enquête judiciaire est ouverte à ce sujet”, relevant que l’intervention des forces de l’ordre ne peut se faire “qu’à la demande du doyen de l’université”.
Il a affirmé que la situation sécuritaire dans le pays a connu une nette amélioration, relevant que 16 mille délinquants dans diverses affaires ont été arrêtés depuis janvier dernier et que des marchandises de contrebande d’une valeur d’un million 400 mille dinars et 665 kilos de cannabis ont été confisqués au mois de février.
Au sujet du phénomène salafiste, M. Tarrouch a indiqué que le ministère de l’intérieur “prend en considération le véritable danger que constitue pour le pays les éléments armés parmi eux”. Il a, d’autre part, souligné que toutes les manifestations non autorisées seront interdites avec fermeté conformément à la loi.
Au sujet du sit-in devant le siège de la télévision nationale, il a indiqué que le ministère public a jugé que cette manifestation “ne présente pas un danger pouvant menacer l’ordre public” affirmant que les forces de l’ordre suivent de près la situation afin qu’il n’y ait pas de confrontations.