Aucun pays au monde ne peut être considéré comme étant à l’abri du risque terroriste. Même si elle est relativement sûre, la Tunisie, plus particulièrement dans son contexte régional, n’échappe pas à cette règle.
La situation sécuritaire s’améliore en Tunisie sans être totalement stabilisée. Si les séjours sur la zone côtière et dans l’île de Djerba ne sont plus contre-indiqués, il reste déconseillé de se rendre dans l’intérieur du pays à l’exception des zones touristiques des gouvernorats de Tozeur et de Kébili qu’il est recommandé de gagner soit par voie aérienne, soit par la route au départ de Gabès (route P16) et exclusivement de jour.
Il est vivement recommandé d’éviter les régions de Gafsa et de Sidi Bou Zid.
La circulation dans le grand sud tunisien (zone militaire) est formellement déconseillée. Elle est, en tout état de cause, soumise à une autorisation préalable délivrée par le gouvernorat de Tataouine.
Conseils aux Français séjournant en Tunisie
- Ayez toujours vos papiers d’identité sur vous.
- Suivez les consignes de sécurité données par les forces de l’ordre.
- Évitez formellement les attroupements, en toute circonstance.
- En cas de détonation : n’approchez jamais des fenêtres.
- Adoptez une attitude de réserve et de discrétion en matière vestimentaire et de comportement.
Si vous devez circuler dans le pays
- Informez-vous autant que possible sur l’état du parcours que vous comptez emprunter.
- En cas de contrôle et s’il vous est demandé de faire demi-tour, obtempérez.
- Signalez votre déplacement à vos amis et contacts.
- Evitez les sorties dans les zones isolées, surtout de nuit. Les déplacements dans les zones frontalières et désertiques sont formellement déconseillés.
Avertissement concernant la drogue
L’usage et la détention de stupéfiants, même pour une consommation personnelle, sont très sévèrement réprimés : quelques grammes de substance illicite entraînent une condamnation à un an de prison ferme au minimum.
Risques encourus pour délit sexuel
La législation tunisienne prévoit de lourdes sanctions à l’encontre des auteurs de viols, d’attentats à la pudeur, d’actes de débauche et de dépravation. Les peines sont aggravées si la victime est mineure. Les actes de pédophilie qui ne sont pas mentionnés distinctement dans la législation pénale tunisienne mais assimilés aux attentats à la pudeur, sont néanmoins punis. En tout état de cause, et conformément à l’article 113-6 du Code Pénal, la loi pénale française est applicable à tout crime commis par un Français hors du territoire de la République. Les ressortissants français coupables d’une infraction sexuelle commise en Tunisie peuvent aussi être poursuivis en France en application de la loi 98-468 du 17 juin 1998 pour des faits constitutifs de délits à caractère sexuel y compris si ceux-ci ne sont pas réprimés par la législation locale (articles 227-22 et suivants du Code Pénal).
(Source : France Diplomatie)
Lire aussi :
France – Les inégalités hommes-femmes en chiffres et en Tunisie ?
Caricatures : Les salafistes, les femmes et le drapeau tunisien
Université de la Manouba: Le conseil scientifique prêt à protéger l’université