Nous venons de rencontrer Ridha Belhadj, porte-parole du Hizbuttahrir, sur un arrière-fond d’inquiétude à l’égard des Salafistes alors que personne n’est capable d’ouvrir avec eux une ligne convenable de communication.
Pour un moment, tout le monde avait compté sur Ennahdha pour ouvrir cette ligne de communication et ramer les Salafistes à une disposition d’esprit moins belliqueuse, mais il est vite apparu que, malgré une base commune et un texte partagé, Ennahdha n’en était pas capable… pour toutes sortes de raisons!
Il était donc assez naturel de se tourner vers Hizbuttahrir qui affiche, certes, un discours fondamentalement salafiste jalonné de “khilafa“, “chariaâ“…, mais qui affiche clairement sa vocation politique, son respect des lois, son inclinaison au débat et son refus catégorique de la violence. En tout cas, c’est la meilleure option (sinon la seule) que nous ayons pour “dialoguer“ avec les Salafistes, les amener au respect de la coexistence entre tous en Tunisie et les convaincre qu’un “Laïc“ et un “Salafiste“ sont des jalons de la richesse nouvelle du paysage politique tunisien.
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