Tunisie, Inondations : L’élan de solidarité

L’élan de solidarité en faveur des sinistrés de la vague de froid et des récentes inondations dans la région du Nord-Ouest se renforce et s’intensifie avec les dernières crues de certains oueds et l’isolement de plusieurs villes de la région. Des aides ont ainsi été acheminées vers les régions de Jendouba, Béjà et du Kef.

La mobilisation de la société civile, a été impressionnante, avec des collectes dans les institutions scolaires, dans les quartiers et centres ville, par l’installation de tentes de collectes de vêtements, de médicaments et de nourritures.

Certaines entreprises, ont également compris l’importance d’apporter leurs contributions et de jouer un rôle citoyen, notamment dans des circonstances aussi exceptionnelles que celles que vie actuellement les habitants des villes sinistrés, particulièrement en ce moment à Boussalem (Jendouba) et à Medjez El Bab (Béjà).

Le Croissant Rouge tunisien a pu compter sur l’élan de solidarité de plusieurs entreprises, Tunisie Telecom a ainsi mis à sa disposition des quantités importantes de couvertures et de vêtements. Pour faire face à des besoins urgents en produits alimentaires, des subventions ont été accordées, par Tunisie Telecom,  aux deux comités de Béja (Medjez El Bab) et Jendouba (Boussalem).

Les directions régionales de Tunisie Telecom des zones sinistrées ont, également, mis à la disposition des Comités de Secours des véhicules tout terrains pour faciliter la distribution des denrées alimentaires et des produits de premières nécessités.

De son côté, l’armée nationale a consacré tous les moyens terrestres et maritimes dont elle dispose pour secourir et évacuer les citoyens des zones bloquées par les eaux et ce en coordination avec la commission nationale de lutte contre les catastrophes et les structures de sauvetage et de protection civile.

Ces interventions ont englobé les gouvernorats de Jendouba (Boussalem), de Béja (Sidi Ismaïl et Medjez El Bab) et de Bizerte (Mateur). Les unités de l’armée nationale demeurent en état d’alerte maximum afin de secourir le reste des zones menacées par les flux des eaux.

 Y. Habiba