L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a demandé l’ouverture d’une enquête sur les tueries et les actes de torture commis lors des évènements du “jeudi noir” ou 26 janvier 1978 via son communiqué daté du 23 janvier 2012.
L’ancien président Habib Bourguiba avait décrété dans l’après-midi du 26 janvier 1987 , l’état d’urgence, et une campagne d’arrestations des dirigeants de l’UGTT est venu répondre à la grève générale initiée par l’organisation syndicale. Des incidents violents ayant eu lieu en Tunisie, et plus spécifiquement à Tunis, à la fin janvier 1978 feront officiellement 51 morts et 400 blessés.
Le 9 octobre 1978, Habib Achour, un des fondateurs de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) est condamné à dix ans de travaux forcés, pour s’être opposé au pouvoir d’Habib Bourguiba. Treize autres syndicalistes écopent de peines allant de huit ans de travaux forcés à six mois de prison, alors que six autres bénéficient d’un sursis et sept d’un non-lieu.
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