
L’ancien président Habib Bourguiba avait décrété dans l’après-midi du 26 janvier 1987 , l’état d’urgence, et une campagne d’arrestations des dirigeants de l’UGTT est venu répondre à la grève générale initiée par l’organisation syndicale. Des incidents violents ayant eu lieu en Tunisie, et plus spécifiquement à Tunis, à la fin janvier 1978 feront officiellement 51 morts et 400 blessés.
Le 9 octobre 1978, Habib Achour, un des fondateurs de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) est condamné à dix ans de travaux forcés, pour s’être opposé au pouvoir d’Habib Bourguiba. Treize autres syndicalistes écopent de peines allant de huit ans de travaux forcés à six mois de prison, alors que six autres bénéficient d’un sursis et sept d’un non-lieu.
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