Dans une déclaration datée du 26 janvier 2012, l’ancien Premier ministre transitoire, Beji Caïd, Essebssi, dresse l’état des lieux de la situation en Tunisie, en passant en revue l’opacité dans le travail de l’Assemblée nationale constituante, qui semble avoir crée une crise de confiance sur le plan politique de nature à aggraver les risques menaçant la sécurité, l’économie et le climat social d’une manière générale”.
Beji Caïd Essebsi rappelle que la Constituante a été élue pour rédiger la nouvelle constitution et préparer les élections des futures institutions du pouvoir, dans un délai d’un an. Mais, cette dernière a perdu beaucoup de temps dans l’élaboration des textes portant organisations provisoire des pouvoirs publics et du règlement intérieur qui ressemble d’avantage à un règlement interne d’un parlement que d’une assemblée constituante.
L’ex-Premier ministre estime qu’il est impératif de se mettre immédiatement à la préparation de la constitution et à la préparation des prochaines élections qui doivent se dérouler le 23 octobre 2012. A ce propos, Béji Caïd Essebsi appelle également à remettre en activité l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections.
Pour finir, Beji Caid Essebssi lance un appel à l’union des forces politiques opposées à la violence et à l’extrémisme en vue de proposer une alternative garantissant l’équilibre politique et l’application du principe d’alternance.
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