Ahmed Néjib Echabbi aurait-il démissionné du gouvernement Ghannouchi pour travailler sous les ordres de Jebali dans un gouvernement de salut national?

Même si le bureau politique du PDP non encore consulté, n’a pas encore statué sur la participation de son leader à un gouvernement de coalition, d’unité ou de salut national, il paraitrait que Ahmed Néjib Echabbi subisse de grandes pressions pour rejoindre le gouvernement en exercice, aujourd’hui.

11 noms  de ministres potentiels qui pourraient occuper des postes reviennent dans une liste discutée dans les sphères de décisions.

Parmi les personnalités sollicitées, nous pouvons citer Lazhar El Akremi, Khayem Turki, Mondher Belhajali, Mongi Boughzala, Mohsen Marzouk, Omar Shabou, Ezzeddine Saïdane, Hichem Barboura et Maya Jribi.

Hassine Dimassi, ministre actuel des Finances aurait approché Ahmed Néjib Echabbi pour en débattre avec lui. M.Dimassi penserait même à démissionner tout comme Mohamed Abbou et Abderrazzak El Kilani avant qu’ils se rétractent.

Cette initiative survient après un constat évident de l’incapacité du gouvernement de la majorité à gérer les affaires de l’Etat en l’absence de l’expérience, l’expertise, la maitrise des rouages de l’Administration et des départements gouvernementaux et en l’absence d’une vision claire de ce qui attend la Tunisie dans les prochains mois.

Un cafouillage sans précèdent dans l’ère de la Tunisie postcoloniale au niveau de la politique internationale aurait suscité des remous dans les milieux diplomatiques qui commencent à douter de la dimension “printanière” des révolutions arabes et particulièrement tunisienne.

La majorité que nous pensions “bourrée” de compétences et capable de se débrouiller une fois aux rênes du pouvoir, revient à des sentiments plus modestes et exprime son désir d’associer d’autres partenaires.

Les profils cités dans la liste reflètent d’ailleurs des besoins en politiciens chevronnés et économistes au fait du terrain. Selon des sources non confirmées, Hamadi Jebali
s’adresserait au peuple lundi prochain.

A.B.A