L’Instance Nationale pour la Réforme de l’Information et de la Communication (INRIC), mise en place après la révolution, s’est dit « surprise » des nouvelles nominations annoncées, samedi, par le Premier ministère dans le secteur de l’information.
Dans un communiqué rendu public, samedi, elle dénonce vivement ces décisions et déplore l’absence de concertations avec les parties concernées, estimant que « cette attitude est en contradiction avec le processus de transition d’une information publique inféodée vers une information publique, démocratique, pluraliste et indépendante ».
Il convient de rappeler que l’agence de presse tunisienne TAP sera dirigée par Mohamed Taieb Youssefi, journaliste à la TAP et ancien attaché de presse dans des gouvernements sous l’ancien régime.
Le réalisateur Sadok Bouabbene et la journaliste et animatrice Imène Bahroun ont été nommés respectivement à la tête de la première et de la deuxième chaîne de télévision
Le gouvernement a également nommé deux rédacteurs en chef au journal La Presse et un directeur de l’information à la télévision tunisienne.
Le journal Essahafa et la SNIPE (société d’impression de presse) auront également de nouveaux dirigeants.
(TAP)
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