D’après certaines sources concordantes, le gouvernement provisoire de M. Béji Caid Essebssi présentera jeudi 24 novembre 2011 sa démission au nouveau président de la République, qui peut, par la suite, charger l’actuel locataire d’El Kasbah de continuer, avec son équipe, à gérer les affaires courantes de l’Etat en tant que gouvernement démissionnaire.
Apparemment, l’alliance tripartite (Ennahdha, Ettakatol et le CPR), qui s’est engagé dans des pourparlers marathoniens depuis la proclamation des résultats des élections de la Constituante, n’a pas encore tranché la répartition des postes ministériels. Certains ministères sensibles semblent faire encore l’objet d’intenses tractations.
En attendant, nous dit-on, les Tunisiens vont devoir faire preuve de patience et d’indulgence vis-à-vis des nouveaux gouvernants. Oui… Mais s’il faut juger sur pièce, les débuts, affirment des observateurs de la scène politique locale, laissent déjà un étrange goût de cendres.
Imed
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