Le personnel des laboratoires Galpharma (cadres, médecins, pharmaciens) lance de nouveau un appel de détresse à tous les responsables nationaux et locaux, aux élites tunisiennes ainsi qu’à toutes les personnes de bonne volonté, pour mettre fin aux grèves et sit-in que connaît leur entreprise et qui risque de la conduire à la faillite.
Une des cadres des laboratoires Galpharma aurait même tenté de se suicider devant le bureau du procureur de la République à Sfax.
En effet, et depuis près de cinq mois, une minorité d’employés paralyse l’activité de Galpharma.
Résultats : 180 familles menacées de chômage et les malades menacés de rupture de traitement, s’adressant, notamment, à des pathologies chroniques d’hypertension artérielle, de maladies cardio-vasculaires, de maladies psychiatriques…
Cette minorité réclame :
– Le retour des licenciés
– La titularisation des contractuels des laboratoires Galpharma
– L’imposition d’une subvention de la production pour l’année 2010
– La reconnaissance du syndicat
– Mettre fin à l’arrogance de Ridha Sallemi, propriétaire de l’entreprise.
A signaler que les laboratoires Galpharma, entreprise tunisienne de production de médicaments génériques, ne cesse de se développer depuis 10 ans, date de sa création et qui risque, aujourd’hui, de fermer ses portes.
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