Depuis vendredi dernier, une vingtaine de manifestants ont assiégé le centre de production de l’ENI à Tazarka, dans la région du Cap-Bon, exigeant des sommes d’argent de la compagnie pétrolière italienne. En contrepartie de son implantation dans la localité. Ce qui donne au mouvement, affirme certains, un air de banditisme indéniable.
Les habitants sont indignés devant de tels débordements et comptent manifester, le mercredi 26 octobre 2011, contre les agissements d’une poignée d’individus, assimilés dans la localité à des bandits de droit commun.
D’ailleurs, l’ENI, encouragée par la population locale, qui réclame la fin du sit-in et la reprise, au plus vite, des activités pétrolières, a porté plainte. Car on a empêché ses employés de recevoir des vivres, de se mouvoir et d’assurer les engagements de la société envers l’Etat tunisien.
Vivement le retour à des institutions stables, nous disent les citoyens à Tazarka. Afin de reprendre les choses en main, de restaurer l’autorité de l’Etat et de mettre fin au racket des uns et des autres. Qui n’hésitent pas à rouer la révolution et à la grimper.
Imed