“Nous sommes certains que ni le Président de la République ni le Premier ministre n’étaient au courant des dessous du limogeage de Ghazi Jribi” a déclaré Walid Helali, porte parole du comité pour la protection de l’indépendance du Tribunal Administratif.
“Ce mouvement de protestation est basé sur des critères objectifs, car il défend en premier lieu la suprématie des institutions et la préservation de leur prépondérance et de leur dignité” a déclaré Ezzeddine Hamdane, magistrat au tribunal administratif lors de la conférence organisée vendredi 16 septembre par les juges du tribunal suite au limogeage du Premier président du tribunal Ghazi Jribi.
“Il n’y a pas que le tribunal administratif qui est menacé, l’institution sécuritaire l’est jusqu’aujourd’hui à travers toutes les manipulations et les contestations de son rôle et de son importance. Le système judiciaire est également menacé, affirme Ezzeddine Hamdane, ce qui dénote d’une volonté consciente de porter un coup fatal au processus démocratique”
“Il y a une volonté délibérée de massacrer la bonne marche de la transition démocratique” ajoute Ahmed Souab, président du comité pour l’indépendance du Tribunal administratif.
A.B.A