Avec la prolifération des fléaux sociaux qui se nomment raquette, extorsion, attaque à main armée, braquage, et en l’absence ou le retard d’intervention des services de sécurité ayant engendré un fort sentiment d’insécurité, beaucoup de citoyens se sont rués vers des moyens d’autodéfense.
En effet, ces derniers jours on assiste à la prospérité d’un nouveau marché qui n’existait avant pas il y a quelques mois: il s’agit de la vente au marché noir de moyens de défense personnels, en l’occurrence des bombe à gaz, des gaz paralysants et lacrymogènes, des matraques électriques et autres produits qui sont très demandés actuellement. Et ce selon la bourse de chacun : de 25 dinars la bombe à gaz jusqu’à des centaines de dinars pour les matraques et autres.
Les armes à feu ne sont pas en reste, il semblerait qu’elles existent, elles aussi, sur le marché. D’ailleurs, les services de police ont confirmé qu’ils ont confisqué ces derniers jours des pistolets et des fusils.
Comme tout autre marché, c’est la loi de l’offre et de la demande sur les prix, suivant pour cela la température ou le degré de l’insécurité qui règne dans la région.
De notre correspondant à Sfax, Hafez