Suite aux agressions dont ont été victimes des journalistes il y a quelques jours des forces de l’ordre, les membres du bureau exécutif du Syndicat national des journalistes (SNJT) ont rencontré le Premier ministre, Béji Caïd Essebsi, le mercredi 22 juillet 2011 au palais du Gouvernement à La Kasbah.
A l’issue de la rencontre, la présidente du SNJT, Néjiba Hamrouni, a indiqué que le Premier ministre a insisté, de son côté, sur l’impératif à ce que pareilles agressions ne se répètent plus, tout en mettant en exergue le rôle fondamental du secteur de l’information en cette étape transitoire, indique la TAP.
Mais que faut-il entendre par “mettre en exergue le rôle fondamental du secteur de l’information en cette étape transitoire“? Au secours les spécialistes de la syntaxe pour le décoder ce message. Car il y en a un.
Autre question abordée au cours de cette réunion, les nominations à la tête des établissements de presse. Pour Mme Hamrouni, cette question devrait être du ressort de l’Instance supérieure pour la réforme de l’information et de la communication, en coordination avec le SNJT, de manière à ce que des gens de la profession soient à la tête de ces établissements de presse et que cela soit au service du secteur et aide à la promotion d’une nouvelle information, souligne la même source.
La régularisation des situations des journalistes et l’achèvement de l’opération d’intégration de ceux qui ont été licenciés ou dont les organes de presse sont en arrêt de travail, après le 14 janvier 2011, sans oublier l’octroi des cartes de presse professionnelles figuraient également au menu de la rencontre BCE-SNJT.