Selon la Commission nationale de confiscation des biens de la famille du président déchu et de son épouse, ainsi que des biens mobiliers et immobiliers des personnes figurant dans les deux listes des 114 et des 112, a inventorié plus de 600 titres fonciers, ceci outre des sociétés, des valeurs mobilières et financières et des véhicules, d’une valeur globale de plus de 3 mille millions de dinars.
Il a, souligné que ces sociétés qui garantissent un grand nombre d’emplois sont un acquis national qui devrait être préservé, compte tenu du volume de leurs activités économiques et de leur impact direct sur l’existence d’autres sociétés, d’autant que certaines d’entre elles font partie de “Holding”.
M. Ben Ismaïl a précisé que certaines de ces sociétés sont confrontées à des difficultés financières en raison de la mauvaise réputation qu’elles ont acquises à cause de leurs anciens propriétaires. Il a, dans ce contexte, souligné le souci de la Commission de réunir les meilleures conditions pour la bonne marche de ces sociétés et de leur venir en aide pour leur permettre de surmonter les difficultés auxquelles elles font face, afin de préserver les emplois qu’elles offrent et de sauvegarder les ressources financières de l’économie nationale, étant donné que le capital minimum d’une seule de ces sociétés s’élève à 17 millions de dinars.
Le président de la Commission a souligné que la désignation de plus d’un administrateur judiciaire pour chaque société n’a fait qu’affecter le rendement de ces sociétés.
Il a précisé qu’au vu de l’ampleur des dossiers qui lui sont soumis et du volume des biens qui sont la propriété des sociétés objet des plaintes, “il est possible de dire que la Commission est en train d’examiner le quart du volume de l’économie nationale”. Il a ajouté qu’environ 300 sociétés appartenant à la famille du président déchu et à son épouse ont été, déjà, réquisitionnées par l’Etat.
Il a, en conclusion, indiqué que plusieurs noms pourraient être ajoutés aux deux listes précitées et que les opérations de confiscation pourront englober des biens qui leurs appartiennent, affirmant que “les opérations de confiscation ne seront menées que sur la base de dossiers et de preuves solides et juridiques”.