FIH2017 “Out Door” : le groupe Hayder Hamdi chante à bras-le-corps pour les bonnes causes

Poète, compositeur et interprète, enfant de la scène musicale alternative tunisienne, Hayder Hamdi accompagné de son groupe, a offert mercredi soir un show de plus d’une heure, à Hammamet, jouant une dizaine de titres, dont ses plus grands tubes.

Les férus de la musique engagée étaient au rendez-vous, dans le cadre de ce concert de rue organisé dans le cadre du programme “Outdoor” de la 53è édition du Festival international de Hammamet (FIH), au pied du fort.

Guidé par l’attachement aux origines, le groupe de Hayder Hamdi a joué des morceaux aux riffs incendiaires, visiblement déjà bien connu par ses fans. Ses textes engagés ont donné forme à des tubes abrasifs qui dressent un portrait au vitriol d’une Tunisie marquée par les conflits politiques et sociaux.

En parlant dans sa musique de patrie, de politique, d’amour et d’argent, il a emporté le public vers l’univers du reggae ska et du rap tunisien. Hayder Hamdi et son groupe ont saisi de nombreuses causes à bras-le-corps, en jouant les principaux titres de leur dernier album “Fikra”, en l’occurrence “Emchili kess”,” Fech Tchoufi”,” Barra Ghani”, “Ichet Aflam”, “Ymor Zmen” et “Klem Kadheb”. Dans un métissage musical de reggae dub oriental sur un groove de folklore tunisien, le groupe, l’un des protagonistes de la nouvelle génération de la chanson engagée tunisienne, a réussi à toucher un bon public surtout les jeunes.

En attendant l’ouverture samedi 15 juillet du programme “In door” au théâtre de plein air, les soirées se poursuivent. Le public aura rendez-vous ce jeudi soir avec du théâtre et la création ” Le Tartuffe ” de Fadil Jaf.

Il s’agit de la pièce ” Le Tartuffe” issue du répertoire d’un des plus grands dramaturges de tous les temps, Molière, que Fadil Jaf a mis en scène pour un public contemporain en mettant à nu l’essentiel et en se libérant de tous les carcans inutiles, informe un communiqué de presse du FIH 2017.

Cette création est le fruit d’une résidence artistique au CCIH de Fadil Jaf et d’un groupe d’étudiants de l’Institut Supérieur d’Art Dramatique de Tunis (ISAD).